Cordonnier. Il assista comme délégué aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876 et intervint le 4 octobre sur la question des chambres syndicales. Il conclut, après une analyse des effets économiques et sociaux de la révolution de 1789 : « La bourgeoisie, citoyens, a profité de la Révolution qu’elle nous a escamotée, pour établir, en France, le régime du capital. » Il demanda le « droit pour les travailleurs de se réunir et de s’associer pour arracher le monde économique au régime du capital » qui fait du travail un outil comme les autres. Il aurait voulu que le congrès écartât le projet Lockroy sur la liberté syndicale, et rédigeât un autre projet de loi, dont il indiquait les bases.
Voir Barrier, Boutin, Habay et, aussi, Bellèle, Bolâtre et Ménard-Gaspard.