RAYSON Joseph, Georges [ROYSON]

Par Pierre Baudrier

Employé de chemin de fer ; meneur des grèves ouvrières de 1848.

Employé de chemin de fer ; meneur des grèves ouvrières de 1848, en juin manifeste des « opinions politiques fort animées », selon un témoin, sur les barricades de La Chapelle-Saint-Denis où il est capitaine de la garde nationale.
Né en 1823 à Paris, Joseph Rayson fut employé au chemin de fer du Nord, puis fut congédié comme l’un des « meneurs » de la grève des ouvriers, en mai 1848. Il manifesta le 15 mai et fut compromis surtout pour avoir fréquenté la « maison Sobrier », rue de Rivoli. Ce fut l’un des chefs du Club Républicain de la Chapelle, où il demeurait, rue Doudeauville. Il avait été élu capitaine rapporteur dans le bataillon de la commune dont il dirigea le soulèvement lors des Journées de Juin. Arrêté après s’être quelque temps soustrait aux recherches, il fut condamné par le conseil de guerre à cinq ans de détention. Voir Alexandre Legénissel* et Maury*, chef du club républicain de La Chapelle-Saint-Denis. En juin 1848, dans l’affaire des barricades de La Chapelle-Saint-Denis qui lui avait valu ces cinq ans de détention, Rayson avait laissé le premier rôle à Jean Langlois (Langlais), coupeur de cuir, l’un des commandants de la garde nationale de La Chapelle, condamné à 10 ans de détention. Jean(Jacques), Charles, Isidore Basset, lieutenant, l’avait été à un an. Vincent Lignet (Leguet), serrurier, avait été relaxé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article7964, notice RAYSON Joseph, Georges [ROYSON] par Pierre Baudrier, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 22 janvier 2017.

Par Pierre Baudrier

SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 2600. – Gazette des Tribunaux, 10 août 1848, p. 980 ; 27 et 28 septembre, pp. 1152, 1156, 1157. – Base des données des condamnés après juin 1848.

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