Né à Nice (Alpes-Maritimes) le Ier juin 1890 ; tué à Vauquois (Meuse) le 29 avril 1915. Collaborateur de la Bataille syndicaliste.
Représentant syndiqué et rédacteur à la Bataille syndicaliste, Della Torre protestait contre la guerre le 29 juillet 1914 en un article particulièrement violent intitulé : « L’heure de la Crapule, de la Folie et du Crime ? ». Mobilisé, il fut renvoyé dans ses foyers puis rappelé, en mars 1915, au 31e régiment d’infanterie. Della Torre avait suivi l’évolution de la plupart des dirigeants de la CGT et, le 10 septembre, dans la Bataille syndicaliste, il avait exalté la « lutte épique et géante où nous verrons le Droit sacré triompher de la Force abjecte, et la civilisation européenne délivrée du militarisme oppresseur ».
Della Torre avait été, aux « Fêtes du Peuple », le collaborateur d’Albert Doyen. Il avait participé aux Universités populaires. La Bataille, publia, du 22 au 25 avril 1916, son « Carnet de route d’un combattant ».
ŒUVRE : Le Bouquet de floréal 1906-1907, poèmes, 1908, 23 p. Bibl. Nat. 8° Ye Pièce 7473. — Essai sur la dramaturgie de Saint-Georges de Bouhélier, 1910 (non trouvé à la Bibl. Nat.).
SOURCES : La Bataille, 23 avril 1916. — A. Rosmer, Le Mouvement ouvrier pendant la guerre, t. I, p. 105.