DENHOMME Claudius

Par Notice complétée par Rolf Dupuy

Né le 5 décembre 1868 à Bourg Argental (Loire). Chaudronnier ; armurier.

D’abord militant socialiste au débit des années 1880, Claudius Denhomme avait ensuite adhéré à l’anarchisme. C’est lui qui en 1883 avait pris en charge les enfants de Régis Faure condamné le 19 janvier lors du procès dit des 66 (voir Bordat) à quinze mois de prison et 200f d’amende.
Le 17 juin 1883 il participa à La Ricamarie à la commémoration du massacre de 14 personnes qui y avait été commis le 14 juin 1869 par "les soudards de l’Empire" lors d’une grève de mineurs. Une centaine d’anarchistes – dont Thevenon, Ferdinand, Tricot, Rullière – s’étaient rassemblés devant le cimetière qui avait été fermé par les autorités. Il fut à cette époque et à plusieurs reprises membre des bureaux des réunions et conférences anarchistes tenues à Saint Etienne.
A l’été 1884, selon la police, il avait été mis "au ban de l’opinion des anarchistes" locaux pour être soupçonné d’avoir donné des informations au commissaire et d’être ami avec un conseiller municipal.
La femme de Denhomme était également militante.
En 1891 il tenait une auberge, 21 rue Neuve, où se réunissait le groupe anarchiste animé par Jean-Baptiste Ricard.
Signalé disparu de Saint Etienne en décembre 1903, il fut inscrit à l’état vert n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article79932, notice DENHOMME Claudius par Notice complétée par Rolf Dupuy, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 10 décembre 2018.

Par Notice complétée par Rolf Dupuy

SOURCE : Arch. Dép. Loire, 19 M 4. — AD Loire 1M527, 1M528 — Etat signalétique confidentiel des anarchistes disparus et des anarchistes nomades, n°4, avril 1904

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