DEVILLE

Il assista comme délégué aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876. Il représentait la chambre syndicale des bijoutiers de Paris. Deville, conseiller prud’homme, avait été trésorier du comité d’initiative du congrès. Il appartint également à la commission des résolutions. Le 9 octobre, il intervint comme rapporteur de la question « Caisses de retraite, d’assurance et des invalides du travail ». Il salua l’association coopérative comme le moyen idéal, mais peu réalisable du fait de la concentration capitaliste, de l’affranchissement des travailleurs. En ce qui concerne les retraites, il y avait, selon lui, trois possibilités : l’intervention de l’État par une subvention ou tout au moins par l’octroi de la liberté d’association ; une assurance provenant de la double participation des patrons et des ouvriers ; des caisses d’assurances créées par les chambres syndicales. Ce dernier moyen lui semblait le seul réalisable dans l’immédiat.
Après le congrès, Deville se vit reprocher par la commission d’avoir fourni des fonds pour soutenir la candidature Castaing à Bordeaux, et pour subventionner un journal ouvrier.
Voir Colleau.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article80079, notice DEVILLE, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 30 mars 2010.
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