Par Didier Bigorgne
Ouvrier métallurgiste ; syndicaliste ; militant socialiste (FTSF, puis POSR) à Paris.
Fernand Didelot habitait 61 ou 69 rue des Gravilliers dans le IIIè arrondissement. Il exerçait le métier d’ouvrier bronzier.
Didelot milita d’abord au Parti ouvrier. Il fut son candidat aux élections municipales de 1881 dans le XVIIIè arrondissement, quartier de Clignancourt : il obtint 631 voix. Avec la scission de Saint-Etienne en 1882, il rejoignit la FTSF. Militant du groupe d’études sociales du IIIè arrondissement, il devint rédacteur au journal Le Prolétaire.
Après la scission de la FTSF au congrès de Châtellerault le 9 octobre 1890, Fernand Didelot adhéra avec son groupe au POSR. Le 17 novembre 1890, il fut chargé par la commission exécutive provisoire de l’Union fédérative du Centre de regrouper les forces allemanistes dans les IIIè et IVè arrondissements.
En 1896, Didelot était président de la Fédération de la gravure.
Par Didier Bigorgne
Sources : Le Parti Ouvrier, 1890 à 1896— Comptes rendus des congrès.—
Michel Offerlé, Les socialistes et Paris, 1881-1900. Des communards aux conseillers municipaux, thèse de doctorat d’État en science politique, Paris 1, 1979.— Didier Bigorgne, Les allemanistes (1882-1905). Itinéraires, place et rôle dans le mouvement socialiste français, Thèse de doctorat, Université de Paris 13, 2001.