DOUILLÉ Louis, Aimé.

Par Didier Bigorgne

Né à Paris en 1864 ; ouvrier graveur ; militant du POSR à Paris.

Aimé Douillé habitait au 89 de la rue de Cléry dans le IIè arrondissement. Il exerçait le métier d’ouvrier graveur.

Militant du groupe d’études sociales du IIè arrondissement affilié à la FTSF, Douillé fut l’un des animateurs de la tendance allemaniste au congrès régional de l’Union fédérative du Centre qui se tint du 1er au 5 octobre 1890. Après la scission de la FTSF au congrès national de Châtellerault, il adhéra avec son groupe au POSR.

Le 14 octobre 1890, Aimé Douillé devint secrétaire de l’Union fédérative du Centre. Il participe au Xè congrès national du POSR qui se tint à Paris du 21 au 29 juin 1891 : il était délégué de l’Union fédérative et du groupe d’études sociales du IIè arrondissement. Membre du secrétariat général du POSR en 1891-1892, il fut l’un des trois secrétaires du parti élus en septembre 1891 : selon la police, il passait pour être un des membres les plus influents de l’Union fédérative du Centre en 1892.

Douillé participa au XIè congrès national du POSR à Saint-Quentin en 1892. Il représenta plusieurs groupes parisiens : « En-Avant » de Pantin, « La Fraternité sociale » du Pré-Saint-Gervais, « La Fraternité » du IVè arrondissement, le groupe d’études et d’action politique du IIIè et le groupe d’études sociales du IIè. Aux élections municipales de 1893, il fut candidat, avec l’étiquette POSR, dans le IIè arrondissement, quartier Bonne-Nouvelle : il obtint 489 voix. Il était membre de la Commission d’études législatives et municipales de l’Union fédérative du Centre en 1894.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article80176, notice DOUILLÉ Louis, Aimé. par Didier Bigorgne, version mise en ligne le 3 septembre 2016, dernière modification le 4 octobre 2016.

Par Didier Bigorgne

Sources : Le Parti Ouvrier, 1890 à 1894— Comptes rendus des congrès.— Michel Offerlé, Les socialistes et Paris, 1881-1900. Des communards aux conseillers municipaux, thèse de doctorat d’État en science politique, Paris 1, 1979.— Didier Bigorgne, Les allemanistes (1882-1905). Itinéraires, place et rôle dans le mouvement socialiste français, Thèse de doctorat, Université de Paris 13, 2001.

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