GALLEZ Albert

Militant verrier, après la disparition de la première organisation nationale (1890-1898), Albert Gallez fut le président du syndicat de verriers d’Aniche au moins de 1900 à 1901, Quévy en étant le secrétaire. Il apparait notamment en octobre 1900 lors d’une grève massive sur les salaires, les conditions de travail, et le travail du dimanche. Le 14 septembre 1901, il fut nommé, avec Joseph Humez, délégué des grévistes de la verrerie Scelles et Cie d’Aniche (Nord), pour engager des pourparlers avec les patrons.

De nouveau en 1901, il anima l’action des ouvriers des verreries d’Aniche qui réclamaient toujours l’instauration du repos du dimanche. Le dimanche 8 septembre, ceux-ci ne prirent pas le travail pour affirmer cette exigence, Albert Gallez ayant annoncé cette initiative aux patrons, au nom du syndicat, le vendredi précédent. La grève fut massive. Le 13 septembre les grévistes furent tous convoqués au conseil des prud’hommes de Douai, à la requête des patrons. 125 d’entre eux s’y rendirent à pied, en cortège, en rang par deux, précédés par une banderole. Albert Gallez, marchait en tête. En arrivant à Douai, les manifestants chantèrent la Carmagnole et l’Internationale. A cette occasion une négociation s’engagea avec les patrons,et deux délégués ouvriers par verreries furent désignés par les grévistes. Il avait été nommé, avec Joseph Humez, délégué des grévistes de la verrerie Scelles et Cie d’Aniche où il travaillait.

Conseiller municipal d’Auberchicourt (Nord), il était aussi membre du conseil de la fédération autonome socialiste du Nord et du Pas-de-Calais, avec son camarade verrier Auguste Ancart.

Voir Delzant Charles.