GEORGET Olivier, Jean

Né à Trélazé (Maine-et-Loire) le 6 février 1848 d’un père carrier, Olivier Georget se mit au travail à l’âge de dix ans pour apprendre le métier d’ouvrier fendeur d’ardoise. En 1880, il fut un des fondateurs de la première chambre syndicale des ouvriers ardoisiers d’Angers-Trélazé. Ses opinions libertaires et son activité syndicale lui valurent d’être surveillé et, en janvier 1894, perquisitionné. L’année suivante, un rapport de gendarmerie le définit ainsi : « C’est un homme énergique, sobre, qui se conduit bien. Il ne reconnaît pas le gouvernement et déteste les bourgeois ». En 1897, Georget fut renvoyé de la Commission des Ardoisières où il travaillait mais il entra à Rénazé à la société concurrente, la Société ardoisière de l’Anjou. Avec l’aide de Gémin, il y créa un syndicat ardoisier. En mars 1910, il fut nommé trésorier de la fédération des Travailleurs du sous-sol qui venait d’être constituée et dont le siège était à Lens ; il s’y trouvait en 1914. Devant l’invasion, il quitta le Pas-de-Calais et installa la fédération à Paris, rue de la Grange-aux-Belles, dans l’immeuble de la CGT. Il s’employa à maintenir le contact avec les mobilisés et, en 1917, en fit affecter au travail dans les mines de fer et de charbon.
En 1920, il cessa toute activité et se retira chez une nièce à Rablay-sur-Layon (Maine-et-Loire) ; il mourut le 18 octobre 1927 à l’hôpital d’Angers.
Voir Rondet M.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article80795, notice GEORGET Olivier, Jean , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 30 mars 2010.

SOURCES : Arch. Dép. Maine-et-Loire, série M. — Souvenirs de Baube, son successeur à la fédération du sous-sol.

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