RICHARD Martial, Louis, Daniel

Martial Richard était le fils de Marcel Richard, représentant de commerce, et de Reine Jury, ménagère.

Premier non-admis au concours d’élève-bureau passé en 1938, Martial Richard fut nommé auxiliaire bureau le 1er décembre 1939 à Saint-Rambert-d’Albon (Drôme) puis facteur mineur à l’essai sur place, enfin muté au même grade en décembre 1941 à la gare de Marseille-Saint-Charles.

Il participa aux activités d’un maquis FTPF, prit part à la libération, en septembre 1944, de Lyon puis du pays. Blessé en service commandé le 7 juillet 1945, il réintégra la SNCF au 1er août 1946 à la gare de Pertuis (Vaucluse). Il rejoignit en 1949 le service de la Surveillance générale. Reçu au concours de contrôleur technique d’inspection, il fut affecté en octobre 1957 à Béziers. Après diverses fonctions exercées à Valence, à Marseille, à la division du Budget, au Service national des messageries (SERNAM), il termina sa carrière comme inspecteur divisionnaire et partit en retraite au début de 1980.

Adhérent au syndicat CGT de Pertuis, il vota contre la résolution générale lors d’un congrès tenu à Marseille. Après la grève de juin 1947, il prit contact à Paris avec André Lafond. Il participa activement à la création, au début de 1948, du syndicat FO de Valence, au sein duquel il assuma les fonctions de secrétaire adjoint. Il participa au congrès constitutif de la fédération en mars 1948 ainsi qu’à la réunion, en janvier 1949, de la commission fédérale provisoire chargée d’examiner les questions de la jeunesse. En 1951, il fut élu secrétaire du secteur de Valence, mandat qu’il abandonna en octobre 1957 à la suite de sa nomination au grade de contrôleur technique d’inspection. Il participa également aux différentes conférences nationales du service Exploitation. Martial Richard fut membre du conseil national dès 1953 et ce pendant quelques années.

Au sein de l’Union départementale interprofessionnelle de la Drôme-Ardèche, qu’il contribua à mettre en place au début de 1948, il assuma de 1952 à 1957, année de son départ pour Béziers, les fonctions de secrétaire général. À ce titre, il participa à tous les congrès confédéraux et aux réunions du comité confédéral national de FO.

Après sa mise à la retraite, il continua à militer au sein du syndicat de Valence.

Il se maria le 22 juin 1943 dans sa commune natale.