Adhérent de la fédération des mécaniciens, militant qualifié « allemaniste » par les services de police, Gimond appartint au Comité de la grève générale nommé par le XIe congrès national corporatif — 5e de la CGT — tenu à Paris en septembre 1900.
Le 9 septembre 1900, L. Gimond publia un article dans Le Parti ouvrier (organe du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire), critiquant « le gouvernement de défense (soi-disant républicaine) », puis concluant : « Camarades, il ne faut pas se laisser leurrer et ne compter que sur nous-mêmes [...]. Vive la Grève générale. »
Il y a probablement identité avec Louis, Isidore Gimond.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13 933. — Note de Julien Chuzeville.