Secrétaire général du syndicat des ouvriers de l’usine des grès français de Pouilly-sur-Saône (Côte-d’Or) constitué en 1896. Goillot fut renvoyé presque immédiatement par une direction très hostile, ce qui provoqua une grève dure en octobre 1896 à laquelle répondit un lock-out patronal. La direction fit échouer l’arbitrage du juge de paix de Seurre et embaucha des jaunes, ce qui provoqua des incidents à la suite desquels Goillot fut condamné par le tribunal de Beaune à dix jours de prison, pour entrave à la liberté du travail.
SOURCE : Le Rappel des Travailleurs, sept.-nov. 1896.