Né le 30 août 1864 à Paris, mort le 22 décembre 1922 à Paris (XIXe arr.) ; comptable ; militant socialiste à Paris.
Gustave Goldschild fut dreyfusard. En 1908, il était secrétaire de la section socialiste SFIO du XIXe arr. de Paris. Délégué de la Seine au congrès socialiste de Saint-Étienne (1909), il avait été candidat en 1908 au conseil municipal de Paris, dans le XIXe arr. (quartier Pont-de-Flandre) où il avait obtenu 286 voix sur 3 962 inscrits. Il fut membre de la CAP de la SFIO.
Après la scission de décembre 1920, il resta à la SFIO et fut en 1921 le secrétaire du groupe socialiste du quartier d’Amérique (XIXe arr.).
Il fut également membre de la Ligue des droits de l’Homme, et franc-maçon au sein du Droit humain.
Ce militant était le père de Albert Goldschild, Jean Goldschild et Léon Goldschild — Voir ces noms.
SOURCES : Compte rendu du congrès de Saint-Étienne. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes, III, p. 182. — L’Humanité, 31 décembre 1908 et 23 décembre 1922. — Le Populaire, 13 février 1921 et 25 décembre 1922. — La Lanterne, 23 et 24 décembre 1922. — État civil de Paris. — Notes de Julien Chuzeville.