GONDOUIN Léon

Excellent ouvrier, Léon Gondouin inspira confiance à ses camarades qui lui confièrent en 1893 la direction de leur syndicat, fonctions qu’il exerça jusqu’en 1922 ; ils l’élurent également conseiller prud’homme.
Secrétaire adjoint de la fédération des syndicats de Limoges et de la Haute-Vienne en 1895, il devint secrétaire quand Treich* fut nommé administrateur de la Bourse du Travail. Cette même année, il appartint au Comité d’organisation du VIIe congrès national corporatif constitutif de la CGT qui se tint en septembre à Limoges. En 1904, il fut délégué à Bourges au congrès de la CGT avec Eugène Gaillard (son nom est orthographié Gondoin).
Gondouin adhéra au POF, puis au PS de France et en 1905 à l’Unité socialiste. En 1895, il avait été élu conseiller municipal de Limoges, mais non réélu aux élections générales de 1896. En 1904, il fit partie des candidats de principe, membres du PS de France, qui se présentèrent contre la liste Labussière ; il ne fut pas élu — Voir Boudaud L.*et Chauly Alb.*. Le 1er mai 1905, avec Parvy* et Rougerie*, il fut un des orateurs de la manifestation qui organisa un cortège pour aller porter des fleurs au cimetière sur la tombe de Camille Vardelle, tué quelques jours auparavant.
À la fin de sa vie, Gondouin obtint le poste de conservateur du cimetière de Louyat.