Par Maurice Moissonnier
Apprêteur sur étoffes, militant syndicaliste révolutionnaire, Grattard fut délégué par sa chambre syndicale au congrès constitutif de la Fédération nationale des syndicats (Lyon 11-16 octobre 1886) ; il se proposait de présenter un rapport (qu’il ne put prononcer, faute de temps) de tour moralisant et messianique : « Tant que le salariat existera, l’homme sera astreint ou forcé de vendre son intelligence, sa force, son travail, et la femme par-dessus tout, son corps (...). Il faut que la France ouvrière et fédérée se tienne prête à marcher en 1889 à la conquête de la société égalitaire au cri de : À bas les capitalistes ! Vive la Révolution sociale ! »
Voir Bigex et Goyard (et non Goyat).
Par Maurice Moissonnier
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 10 M congrès. — Compte rendu du congrès de 1886.