RIGELL Georges

Georges Rigell fit toute sa carrière aux chemins de fer de l’Est et termina comme inspecteur divisionnaire. Président du syndicat des cadres de l’Est depuis 1928, il devint secrétaire général de la Fédération en 1934. Il fut alors l’un des artisans de l’unification syndicale. Il en défendit le principe au congrès de juin 1936, affirmant qu’« il s’agit simplement de faire la preuve que nous voulons véritablement collaborer avec les masses qui travaillent et souffrent comme nous », puis participa aux travaux de la commission interfédérale d’unification qui aboutirent au rattachement à la CGT.
En juin 1938, Georges Rigell fut élu premier vice-président de la Fédération des cadres et devint ainsi le bras droit d’Albert Jacquet. Il se chargea en particulier des tournées d’information où il faisait la preuve de « son indomptable énergie ». Durant la guerre, il continua à exercer ses fonctions dans le cadre du syndicalisme officiel, notamment en tant que membre du bureau exécutif de la Fédération légale jusqu’à la fin de 1943.
Devenu vice-président honoraire en 1945, Georges Rigell était responsable des retraités de l’Union Est. Soucieux de maintenir l’unité des retraités au-delà des appartenances syndicales, il prit position contre la création de structures confédérales spécifiques et il s’investit à la Fédération générale des retraités dont il devint président de 1951 jusqu’à son décès. Toujours dans un souci d’unité, il fut en 1958 signataire, à titre personnel, de la « Déclaration pour un mouvement syndical uni et démocratique » (PMSUD).
Mort le 9 mai 1962, Georges Rigell fut inhumé à Aix-sur-Othe (Aube). Il était marié et père de famille.