HABAY

Il assista comme délégué aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876. Il représentait la chambre syndicale professionnelle des ouvriers cordonniers de Paris. Habay avait fait partie de la commission préparatoire du congrès.
Intervenant le 4 octobre sur la question des « chambres syndicales », Habay défendit la conception de chambres syndicales à l’écart de toute activité politique, afin de rassurer l’opinion qui a peur des idées révolutionnaires. Il demanda en conséquence qu’une loi reconnaisse l’existence de ces chambres. Il recommanda également la création d’associations coopératives pour supprimer le patronat.
Après le congrès il protesta vigoureusement contre les promesses faites par Chabert au préfet de police de dissoudre dans les quinze jours la commission de publication des rapports dont il faisait partie. Il fit nommer une sous-commission de trois membres (L. Guérin, Monegier et lui-même) pour demander l’appui de députés en faveur des résolutions du congrès. La sous-commission rendit visite à un certain nombre de députés républicains (Gambetta, Lockroy, Crémieux, Floquet etc...) qui, tous, promirent leur appui.
Voir Barrier, Boutin, Daniel et aussi Bellèle, Bolâtre et Ménard-Gaspard.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article81366, notice HABAY , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 31 mai 2021.
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