HARMEL (Pierre, Louis, Prosper, dit Léon), dit le Bon Père

Par André Caudron

Né le 17 février 1829 à La Neuville-les-Wasigny (Ardennes), mort le 15 novembre 1915 à Nice (Alpes-Maritimes) ; industriel au Val-des-Bois (Marne), sociologue ; catholique social ; fondateur des pèlerinages de « La France du Travail à Rome » et de la confrérie Notre-Dame de l’Usine, secrétaire général adjoint puis président de l’Oeuvre des cercles catholiques d’ouvriers ; promoteur des cercles d’études sociales et des « congrès ouvriers », président du conseil national de la Démocratie chrétienne.

Au début du XIXe siècle, Jacques Harmel, grand-père de Léon, forgeron comme ses aïeuls, avait fondé une filature de laine sur la Semoy en Belgique annexée. Elle fut transférée par étapes à Warmeriville, à trente kilomètres de Reims, sur les bords de la Suippe, dans un lieu charmant que la mère de Léon baptisa le Val-des-Bois. Son mari, Jacques-Joseph, tenait à une « grande simplicité de vie et d’habitation » pour gagner la confiance des ouvriers. En dehors du travail, il était pour eux « comme un ami plutôt que comme un patron et, dans les questions de travail, comme un associé plutôt que comme un maître. » Léon Harmel — ainsi prénommé à la demande de sa grand’mère par affection pour le pape Léon XII — dira plus tard : « J’ai été élevé au milieu des ouvriers par un père qui, durant sa longue carrière industrielle, s’est autant préoccupé du bonheur de son petit peuple que de la prospérité de son industrie. Dès ma jeunesse, j’ai eu de l’estime et de l’affection pour les travailleurs. »
Quatrième de huit enfants, Léon fréquenta le lycée de Reims et le collège Saint-Vincent de Senlis (1843). Il reçut un enseignement « très ultramontain » et pensa devenir prêtre. Il y renonça « sur les conseils d’un directeur de conscience éclairé et prudent ». Son père étant devenu infirme, il prit la direction de l’entreprise dès 1854. Celle-ci comprenait cinq cents salariés, souvent chrétiens pratiquants, importés avec leurs familles dans cet îlot industriel, au coeur d’une campagne gagnée par l’indifférence religieuse. Le jeune patron prit le relais paternel auprès des oeuvres déjà créées : mutuelle scolaire, enseignement ménager pour les filles, pension de famille pour les célibataires, cité ouvrière, « caisse des économies », assurant un intérêt de 4% aux ouvriers prévoyants depuis 1842, caisse de secours, organisée en 1846, contre les risques de maladie.
Surnommé — comme Jacques-Joseph — le Bon Père par le personnel, Léon Harmel ajouta en 1861 plusieurs associations destinées à faciliter l’accomplissement des devoirs religieux : cercle pour les hommes et les jeunes gens, association Saine-Anne pour les mères, enfants de Marie, orphelinat, association Saint-Ange pour les fillettes. Progressivement, d’autres oeuvres allaient enrichir ce « monde clos », cette « cité fraternelle » conçue autour de l’usine, de ses salles de réunion et de la chapelle : caisse et maison de retraite, société de secours mutuels et d’assurance contre les accidents, société immobilière, coopératives de consommation (boulangerie, boucherie, etc), pharmacie mutualiste, école maternelle, gymnastique, « bonnes lectures », chorale, symphonie, section dramatique... Bref, des institutions professionnelles, économiques, religieuses, éducatives et de loisirs dont le regroupement constituait un « prototype profondément original », « un laboratoire social unique en son genre ». On allait y voir le modèle de la corporation chrétienne, l’aboutissement du « paternalisme le plus évolué ». Pour profiter des avantages économiques de la corporation, il fallait être inscrit dans les « associations fondamentales », de nature religieuse. Pour Léon Harmel, la corporation ne pouvait être composée que « d’éléments chrétiens », mais il se défendit toujours d’exercer des pressions sur ses salariés.
Le système Harmel, complété après 1869, fit dire à Mgr Pottier, chef de file des catholiques sociaux belges : « L’ensemble de ces organisations économico-professionnelles est l’effort le plus complet et le plus réussi qu’ait accompli l’initiative privée au cours du XIXe siècle. » La présence de Léon Harmel au congrès de l’Union des oeuvres catholiques ouvrières, à Poitiers, en 1872, suscita beaucoup de curiosité. Il fut appelé à présenter les années suivantes, aux congrès de Nantes et de Lyon, un rapport sur « L’Organisation chrétienne de l’usine » qui eut un retentissement considérable dans les milieux catholiques. Désormais, le Bon Père sera longtemps de tous les congrès de l’Union des oeuvres, familiarisant les auditeurs à ses principes, en « patron modèle et idéal », à la fois « mystique et réaliste ». Il devint l’ami et le confident de Léon XIII : « Il faut que les Harmel se multiplient », disait le pape. L’industriel du Val-des-Bois, demandé pour des interventions dans de nombreux diocèses, fut à l’origine de créations multiples : journaux, revues, centres d’études et d’action. Son Manuel d’une corporation chrétienne (Tours, A. Mame, 1877, 424 p.) puis son Catéchisme du patron (Paris, bureau de la Corporation, 1889, 209 p.) renforcèrent l’écho de ses paroles.
Le 17 juin 1873, il avait rencontré Albert de Mun et La Tour du Pin à Notre-Dame de Liesse (Aisne), au pèlerinage de l’Oeuvre des cercles catholiques d’ouvriers. Ceux-ci, en l’écoutant, découvrirent une nouvelle dimension à leur action sociale : le régime de l’association ouvrière — appelée bientôt corporation — substituée à celui du patronage. Harmel ne partageait pas toutes les vues de ses nouveaux amis. En particulier, il ne se réclamait pas de la contre-révolution. Tout en regrettant le caractère trop paternaliste de l’Oeuvre des cercles, il lui apporta son concours et mit souvent La Tour du Pin en garde contre les dangers du travail en laboratoire. Il estimait que la part faite à la théorie était trop grande au sein du Conseil des études dont il se retira en 1882, irrité par le « byzantinisme » et le « radicalisme du langage ». Pour lui, l’étude devait être contrôlée par les faits. Secrétaire général adjoint de l’Oeuvre en 1887, auprès d’Albert de Mun, il obtint trois ans plus tard que le « laboratoire » de La Tour du Pin en fût complètement disjoint.
Pendant que Léon Harmel se faisait le « commis-voyageur de l’usine chrétienne », le Val-des-Bois prenait figure de véritable lieu de pèlerinage qui excitait l’intérêt et l’admiration. Le Bon Père, invité à l’assemblée générale des catholiques du Nord et du Pas-de-Calais dès 1874, jouit d’un fort crédit notamment auprès des patrons de cette région. Camille Feron-Vrau, Henri Bayart voulurent suivre son exemple à Lille et à Roubaix-Tourcoing, mais il fallut se rendre à l’évidence : la méthode du Val-des-Bois n’était pas transposable dans de grandes cités industrielles. En fin de compte, Léon Harmel n’eut pas vraiment d’imitateur. Avec ses amis du Nord, il implanta en 1885, aux Facultés catholiques de Lille, une « Ecole industrielle » dont ils auraient aimé faire « l’école normale des patrons chrétiens ». Elle évolua en école d’ingénieurs.
Homme d’action, Léon Harmel fut aussi à cette époque le promoteur des pèlerinages qui devaient, dans son esprit, permettre au pape de donner ses consignes, et prouver que la réconciliation des classes était possible sur le plan religieux et social. Le premier voyage, en 1885, comprit cent vingt-huit pèlerins, presque tous patrons. Deux ans après, les pèlerins de « La France au Travail à Rome » étaient mille huit cents, ouvriers pour la grande majorité, et dix mille en 1889. Après la promulgation de Rerum novarum, Léon XIII autorisa le cardinal Langénieux à déclarer que cette encyclique était la récompense des pèlerinages ouvriers français.
En 1875, Léon Harmel avait couronné les associations religieuses établies auour de son entreprise par une confrérie de Notre-Dame de l’Usine, qui obtint bientôt le statut d’archiconfrérie à laquelle étaient affiliés environ soixante-dix établissements industriels en 1889. Les socialistes y voyaient une redoutable « ligue contre-révolutionnaire ». En 1875 aussi Harmel avait doté les organisations du Val-des-Bois d’un conseil corporatif. Il comprenait le Bon Père lui-même, ses frères, ses fils, son neveu et des auxiliaires choisis par eux au sein de l’entreprise. Au-dessous, un conseil intérieur mixte réunissait le groupe patronal et le groupe ouvrier. La loi de 1884 permit la création d’un syndicat mixte avec quatre cent cinquante adhérents sur cinq cents salariés. Il englobait tous les groupements formant la corporation du Val-des-Bois, à l’exception des associations religieuses. En 1885, le conseil corporatif fut remplacé par un conseil professionnel qui devint en 1893 conseil d’usine, préfiguration des comités d’entreprise.
Si Harmel ne pensait pas pouvoir confier la gestion de son entreprise aux ouvriers, du moins associait-il déjà « les plus capables » d’entre eux à la direction de ses affaires depuis 1883. Selon l’article 7 du règlement, « le conseil d’usine établit une réelle coopération des ouvriers à la direction professionnelle et disciplinaire de l’usine ». Composé d’ouvriers élus, réunis avec un patron tous les quinze jours, il avait à surveiller la marche de l’usine et à recueillir les désiderata, de manière à prévenir les conflits. Les ouvrières avaient leur conseil spécial. Les attributions du conseil d’usine s’étendaient aux problèmes de fabrication, aux horaires de travail, à la répartition des salaires selon les services rendus, et aux sanctions disciplinaires. Il lui appartenait aussi de fixer les tarifs et les primes à la production, d’organiser l’apprentissage, l’hygiène, la prévention et la réparation des accidents, les perfectionnements techniques, etc.
La personnalité de Léon Harmel n’était pas exempte de contradiction. Sans être à proprement parler paternaliste, il était, selon le terme de Georges Hoog, « familialiste ». Le Bon Père avait de la vie professionnelle une conception familiale, la corporation chrétienne était pour lui une famille. Il comparait le rôle du patron dans son usine à celui du père de famille, en concordance avec le principe de Frédéric Le Play sur le patronage des classes dirigeantes. Mais Harmel comprit très vite qu’il fallait « associer l’ouvrier au bien qu’on lui veut ». Cette conviction l’a distingué nettement des catholiques sociaux de sa génération. « Le bien de l’ouvrier par l’ouvrier et avec lui, jamais sans lui, à plus forte raison jamais contre lui », telle fut l’idée directrice de toute sa vie.
Les « classes responsables », disait-il, doivent « travailler discrètement à faire émerger des masses les élites qui peuvent devenir des dirigeants émanés du milieu qu’ils doivent conduire (...) J’ai toujours dit que la question sociale est autant une question de dignité que de salaire (...) N’oubliez jamais que, dans les relations avec les ouvriers, la justice prime la charité. Tout en aidant l’ouvrier, ne prétendez pas le tenir en tutelle (...) Nous détestons, à l’usine comme au foyer, les paternités dominatrices et écrasantes. Nous ne redoutons pas les périls de l’émancipation. » De fait, le Val-des-Bois connut des déboires. La boucherie coopérative et le magasin de tissus furent mal gérés par des ouvriers. Néanmoins, Harmel établit ce bilan positif : « Plus nous avons donné aux ouvriers de participation à notre autorité, plus ils nous ont rendu de confiance et de dévouement. » Dans une lettre à L’Univers, parue le 23 août 1882, il déclarait à propos des troubles dans les établissements miniers de Saône-et-Loire : « Les bienfaits des patrons sont impuissants quand ils ne s’appuient pas sur l’association ouvrière... » Il écrivit à l’abbé Fichaux, président de l’Association catholique des patrons du Nord, le 5 mars 1887 : « Les patrons sont de petits Louis XIV dans leurs usines ; dans leurs villes, leurs cercles ne sont que des patronages et l’émission nouvelle d’idées et d’éducation du peuple, d’initiative populaire, de dévouement de l’ouvrier, leur apparaît comme une monstruosité. »
Peu attiré par la politique, Léon Harmel fut en quelque sorte un rallié avant la lettre, respectueux du pouvoir légitime et « résolument » républicain : « J’étais démocrate par instinct ; sous l’inspiration de Léon XIII, je le suis devenu par raison pour le Christ et pour le peuple ». Il ajoutait : « C’est l’erreur, la grave erreur de trop de catholiques français de s’être attardés à de vieilles querelles constitutionnelles et de n’être pas allés au peuple en épousant franchement ses sympathies républicaines. » Dès l’été 1889, en pleine période électorale, il avait lancé à Reims l’idée de la Démocratie chrétienne et multiplié les conférences. Pour lui, la Démocratie chrétienne devait favoriser « l’ascension populaire par la restauration de l’initiative et de la responsabilité. » En 1890, il fondait, toujours à Reims, un secrétariat du peuple.
La publication de Rerum novarum en 1891 accrut son ardeur. Aussitôt, il institua dans son entreprise un « supplément familial au salaire », première version des futures allocations familiales. Il se fit « l’homme du pape » afin de propager les idées de l’encyclique. A la fin de l’année, il installait le premier cercle chrétien d’études sociales dans la paroisse Saint-Remy de Reims avec son ami Robert, un ouvrier serrurier, transfuge de l’anarcho-syndicalisme, qu’il avait lui-même formé. Le mouvement des cercles d’études allait s’étendre à travers la France. Harmel en créa personnellement plus d’une centaine pour favoriser la formation de militants ouvriers chrétiens. Ces cercles, très différents de ceux de l’Oeuvre, garantissaient « l’autonomie et l’indépendance absolue » aux ouvriers qui étaient seuls à en faire partie. En 1893, Harmel et Robert organisèrent un « congrès ouvrier » national d’une bonne tenue à Reims. Deux autres devaient suivre en 1894 et en 1896, ainsi que quinze congrès régionaux sur deux ans. Ils contribuèrent à développer la « deuxième Démocratie chrétienne » avec ses syndicats « indépendants » ou « professionnels » et ses Unions démocratiques. Léon Harmel prit part aux congrès de la Démocratie chrétienne, à Lyon (1896— 1897). Il fut nommé en 1897 président du conseil national de la Démocratie chrétienne, organisme éphémère qui ne réussit pas à déboucher sur la formation d’un parti politique.
Ces initiatives, et surtout la volonté de promouvoir des élites ouvrières, avaient creusé le vide autour de Léon Harmel, hier figure de proue du patronat catholique. Ses convictions effrayaient les libéralistes, bien qu’il se fût lui-même quelque peu défié de l’interventionnisme en matière sociale. Le 13 septembre 1890, il avait néanmoins envoyé à Mgr Freppel, chef de « l’Ecole d’Angers », une lettre lui demandant d’approuver le principe de l’intervention de l’Etat que les opposants repoussaient « au nom de la liberté des ouvriers. Déjà, dans la fable du loup et de l’agneau, des arguments avaient été invoqués en faveur du loup. » Harmel, avec sa franchise coutumière, s’élevait contre les « romanistes modernes qui finiraient par justifier l’accusation des socialistes : les prêtres sont les flatteurs des riches et les oppresseurs des pauvres ». Cette supplique resta sans effet.
La formule idéale, pour Léon Harmel, resta longtemps le syndicat mixte, mais il estimait qu’elle n’était pas toujours réalisable. Au Val-des-Bois, il finit par transformer, en 1903 seulement, le syndicat mixte en syndicat strictement ouvrier, complété par un conseil mixte formant le lien avec la direction et qui n’était autre que le conseil d’usine. Mais le premier congrès ouvrier de Reims s’était prononcé pour le syndicalisme ouvrier indépendant. Harmel avait appuyé de son autorité morale le voeu de Fernand Leclercq dans ce sens. Un conflit très vif se fit jour avec les patrons catholiques du Nord et leur conseiller ecclésiastique, le jésuite François Doyotte. Léon Harmel et Camille Feron-Vrau, hier partisan des seuls syndicats mixtes, recherchèrent l’apaisement après le rude congrès patronal de Mouvaux (1894). Ils publièrent le 2 avril 1895 une déclaration commune qui reconnaissait que les deux systèmes pouvaient être également mis en oeuvre.
En 1895, Harmel prit la présidence de l’Oeuvre des cercles catholiques d’ouvriers, dont le salut, selon lui, était « dans une évolution franche et hardie vers le mouvement populaire ». Il reconnut son échec dès 1896 — « j’ai été tout à fait paralysé et nous reculons » — et quitta son poste en 1899. L’isolement, les critiques, l’incompréhension ne l’affectaient guère : « Ne perdons pas de temps à répondre aux morts : multiplions nos cercles d’études sociales », écrivait-il à son ami Victor Berne, de Lyon. Depuis 1887, chaque été, il accueillait au Val-des-Bois des groupes d’une trentaine de séminaristes et de jeunes prêtres — parfois jusqu’à cent — venus chercher une formation sociale dans des rencontres informelles, « sorte de noviciat pour l’action nouvelle du clergé » (Abbé Dabry). Il supprima ces réunions en 1901 en raison des oppositions qu’elles suscitaient.
Tertiaire de Saint-François depuis 1860, il s’efforça d’éveiller aussi ce milieu aux préoccupations sociales. Une première réunion au Val-des-Bois en 1893 précéda une série de « congrès sociaux » du tiers-ordre. Ceux-ci furent interrompus trois ans plus tard à cause de l’hostilité de certains membres. Harmel, soucieux enfin de la formation du patronat, avait créé en 1891 l’Union fraternelle du commerce et de l’industrie dont l’audience fut modeste, surtout auprès des grandes entreprises. Amorce des futures organisations du patonat chrétien, elle sera l’un des composantes de la Confédération française des professions en 1926.
Le vieux lutteur s’associa de grand coeur à la naissance des Semaines sociales de France en 1904 (Voir Henri Lorin et Eugène Duthoit). Au début de 1914, il protestait encore auprès de la Civiltà Cattolica contre les attaques des intégristes, à la suite de la parution d’articles dénonçant le syndicalisme chrétien. Veuf depuis 1871, il avait eu huit enfants de son mariage avec sa cousine Gabrielle. Parmi eux, Léon (1868-1961) fut mêlé à l’action de son père. La cause de béatification du Bon Père a été introduite à Rome. Outre les ouvrages cités plus haut, il a publié Lettres de Léon Harmel à ses enfants. Voyage à Rome, février 1899 (1899), La Démocratie dans l’usine (Reims, 1907), Le Cardinal Langénieux et le Val-des-Bois. Notes documentaires (1910), plusieurs brochures sur L’Organisation chrétienne de l’usine, éditées par le Val-des-Bois.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article81406, notice HARMEL (Pierre, Louis, Prosper, dit Léon), dit le Bon Père par André Caudron, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 27 juillet 2016.

Par André Caudron

SOURCES : Portraits de catholiques sociaux, Léon Harmel, 1924 — Georges Guitton, Léon Harmel, 2 vol., Paris, Spes, 1927 ; La Vie ardente et féconde de Léon Harmel, id., 1929 ; Léon Harmel et l’initiative ouvrière, id., 1938 — J. Bricout (dir.), Dictionnaire pratique des connaissances religieuses, Paris, 1926 (P. Six) — Catholicisme, V, 1962 (G. Guitton) — Dictionnaire de biographie française, XVII, 1986 (G.-L. Trénard) — (Louis Cordonnier), Monsieur Harmel et le Congrès de Mouvaux, brochure, 1894 — Pierre Dabry, Les Catholiques républicains, Paris, 1905 — Georges Hoog, Histoire du catholicisme social en France, Paris, 1946 — E. Monier, Les bons Guides sociaux des jeunes, Paris, 1946, 280 p. — F. de Saint-Étienne, « Léon Harmel », Annales franciscaines, n° 991, 1953 — Robert Talmy, L’Association catholique des patrons du Nord, Lille, 1962 — Pierre Trimouille, Léon Harmel et l’usine chrétienne du Val-des-Bois, 1840-1914, Lyon, 1974 — Pierre Pierrard, L’Eglise et les ouvriers en France (1840-1940), Paris, 1984 — Courrier des ingénieurs H.E.I.. Centenaire de l’Ecole, 1885-1985, Lille, n° 50.

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