Né vers 1810 ; ajusteur mécanicien.
Jean-Marie Hatot était un ancien ouvrier de la Maison Cail, fixé à Cette (aujourd’hui Sète, Hérault) depuis de nombreuses années et où il s’était marié. En 1851, il avait été déporté à Lambessa, car il passait pour un républicain exalté.
Du 2 au 10 octobre 1876, il assista comme délégué aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris. Après le congrès, Hatot travailla à créer à Cette des chambres syndicales.
Voir Assié J.
SOURCES : Arch. Nat. F7/12 488. — Arch. PPo., Ba/33, a/34, a/36. — Compte rendu du congrès de 1876. — A. Moutet, Le Mouvement ouvrier à Paris du lendemain de la Commune au premier congrès syndical en 1876, DES, Paris, 1959.