Par Jean Maitron, complété par Marianne Enckell
Né le 15 avril 1857 à Montchanin-les-Mines ; ouvrier mineur à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) ; bagnard en Nouvelle-Calédonie.
Hériot fut impliqué dans le procès qui s’ouvrit le 26 mai 1885, devant la cour d’assises de Saône-et-Loire, à la suite des violentes manifestations de mineurs de Montceau-les-Mines qui eurent lieu en 1882, 1883 et 1884 (Voir Gueslaff). Hériot fut condamné à vingt ans de travaux forcés et envoyé en Nouvelle-Calédonie.
Le journal Le Révolté, dans son n° 21, daté 11-17 février 1888, annonça une réduction de peine de quatre ans pour Hériot et Jacob et deux ans pour Gueslaff et Philibert Serprix. Le 11 octobre 1890, Hériot obtint la remise du restant de sa peine et de l’interdiction de séjour.
Le 15 mai 1896, il s’embarqua pour Sydney, en Australie, où sa trace se perd.
Par Jean Maitron, complété par Marianne Enckell
SOURCE : Jean Maitron, Histoire du Mouvement anarchiste..., op. cit. – ANOM Col H 173. — Yves Meunier, La Bande noire, Paris, 2017. — Etat-civil.