JEANNIN Jules [François Jules]

Né à Montmartre le 25 juin 1824 ; mort à l’hospice d’Ivry le 17 mars 1895 ; chansonnier.

Fils d’ouvriers, J. Jeannin fut un moment employé comme garçon de courses, puis travailla chez un charron avant de tenter sa chance auprès de patrons d’ateliers divers, puis dans le théâtre. Appelé en 1844 au service militaire et n’ayant évidemment pas les moyens de se faire remplacer, il eut la chance d’être affecté à une unité maintenue dans la région parisienne jusqu’en 1848. Le « parti de l’ordre » devait lui tenir rigueur des chansons révolutionnaires qu’il avait composées pour diverses sociétés chantantes au début de la Seconde République et il alla terminer ses sept ans, heureusement comme musicien, dans un régiment d’Algérie. Après sa libération, il revint vivre dans la capitale et travailla comme ouvrier décorateur tout en continuant à composer des chansons longtemps après la Commune. Il avait été reçu membre de la Lice chansonnière en 1864.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article81721, notice JEANNIN Jules [François Jules], version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 29 juillet 2022.

ŒUVRE : La Voix du Peuple, 1886. — Chansons et gaudrioles, 1889. — Collaboration à la presse socialiste.

SOURCES : Henri Avenel, Chansons et chansonniers, Paris, s.d. (1889). — La Chanson française, Le Pamphlet du pauvre (1834-1851). Introduction et notes par Pierre Brochon, Paris, 1957. — :État-civil reconstitué. — Christine Donat, Zwischen Reform und Revolte : politisches und soziales Chanson während der Julimonarchie und der Zweiten Republik, Bonn, Romanistischer Verlag, 1994, 239 p. ISBN 3861430247. — Note de Pierre Baudrier.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable