LACÉ François, Henri

François Lacé était le fils d’Henri, Joseph, Valentin Lacé, journalier, et de Caroline, Adèle Thierry, journalière.

Il fut condamné le 21 septembre 1900 à six jours de prison pour chasse par le tribunal de Fontainebleau. Le 7 novembre 1910, il fit l’objet d’une nouvelle peine : la 8e chambre du Tribunal correctionnel de le Seine le condamna à un an de prison pour complicité d’entrave à la liberté du travail. Le 5 octobre 1911 enfin, la 9e chambre du Tribunal correctionnel de la Seine le condamna par défaut à six mois d’emprisonnement pour entrave à la liberté du travail. Il bénéficia d’amnisties pour toutes ces peines.

Il demeurait au 24, rue de la Convention, au Kremlin-Bicêtre (Seine). Il était, à la veille de 1914, secrétaire adjoint du syndicat des terrassiers de la Seine et dit syndicaliste révolutionnaire.

Ayant fait son service militaire dans le 5e escadron du train des équipages (secteur 7) en novembre 1904, suite à quoi il avait reçu un certificat de bonne conduite, il fut de nouveau mobilisé dans le même escadron en août 1914. Passé au 121e régiment d’artillerie lourde deux ans plus tard, il fut classé en service auxiliaire par la commission spéciale des réformes de Fontainebleau pour un problème de varices dans la cuisse gauche en mars 1917. Il fut mis à la disposition de l’usine de contrôle régional de la Main d’œuvre militaire du 147, rue de Courcelles à Paris. Libéré de ses obligations militaires en mars 1919, il se retira au Kremlin-Bicêtre.

En février 1925, il habitait au 22, avenue de Paris à Villejuif et en avril 1928 à Chevilly-Larue.