Né le 29 septembre 1897, mort le 17 mai 1944 en déportation ; cheminot de Saône-et-Loire ; résistant.
Chef de district à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), Eugène Rochet faisait partie de la Résistance ferroviaire. Il favorisa le passage de la ligne de démarcation en fabricant de fausses pièces d’identité. Il indiqua aussi les sabotages les plus efficaces pour nuire aux transports allemands. Il fut arrêté à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) le 4 février 1944, déporté le 6 avril à Buchenwald-Gusen (Allemagne) puis à Mauthausen (Autriche) où il mourut.
Son frère cadet Charles fut aussi détenu dans des conditions presque similaires par les troupes japonaises au Laos où il exerçait la fonction de chef du Service de l’Enseignement. Il rentra, très affaibli, en 1945 ou 1946.
SOURCES : Notes de Bertrand Porcherot. — Renseignements communiqués par sa famille en février 2012 ; le prénom utilisé est François.