LAGARDELLE Zina [née GOGOUNTZOFF Zéneïde Victorovna] ; Zina LAFONT en deuxième noce. Signe Zina Lafonta

Fille de Victor Alexandrov Gogountzoff, officier de l’armée russe et de Olga Pétrova, Zina (ou Zinaida, ou Zénaïde) Gogountzoff épousa l’avocat socialiste français Hubert Lagardelle le 3 septembre 1899 à Kiev (Ukraine) (enregistré au consulat de France d’Odessa).
Zina Lagardelle fut déléguée du Pas-de-Calais aux congrès socialistes de Paris, salle Japy (décembre 1899) et salle Wagram (septembre 1900). Salle Japy, elle représentait le syndicat des métallurgistes de Calais et le groupe n° 16 du PO (Parti ouvrier) calaisien alors séparé du POF (Parti ouvrier français). Salle Wagram, elle portait le mandat du groupe n° 11.

En 1906 et 1907, Zina Lagardelle écrivit des correspondances datées de Russie dans La Dépêche. Elle écrivit par la suite dans la revue Les Documents du progrès.
Après la guerre, elle signa dans L’Égalité des articles sous le nom de Zina Lafonta. Elle avait en effet, après son divorce, épousé en deuxième noces Ernest Lafont le 31 octobre 1914 à Mayenne (commune du département du même nom).

Militante communiste, la citoyenne Zina Lafont fut exclue en janvier 1923 du Parti communiste par le Comité directeur, pour avoir été parmi les 86 signataires du Comité de défense communiste qui s’opposait aux décisions du IVe congrès de l’Internationale communiste (5 novembre-5 décembre 1922).