ROESCH Eugène

Fils d’un journalier, Eugène Roesch faisait partie de ces nombreux Alsaciens qui vinrent s’installer et travailler en Moselle après la Première Guerre mondiale suite au manque de main-d’œuvre notamment lié à l’expulsion des ouvriers allemands.
Le 1er mars 1931, il participa à Strasbourg (Bas-Rhin) au deuxième congrès du PC d’Alsace-Lorraine. Il comptait parmi les militants les plus actifs de cette structure et devait être délégué des cheminots unitaires de la Moselle.
En mars 1934, il était membre du comité dirigeant la section messine du Secours rouge international et participa aux préparatifs des fêtes messines de commémoration de la Commune qui, sous l’égide du front unique antifasciste, furent ouvertes aux organisations de la gauche non communiste.
En juin 1934 il fut décidé qu’il devait participer aux réunions du bureau du rayon communiste de Metz-Montigny-Saint-Julien-lès-Metz dans le but d’impliquer davantage les militants des ateliers des chemins de fer où les communistes recrutaient peu.
En octobre 1934 il était l’un des dirigeants du syndicat unitaire des cheminots de Metz-Montigny-lès-Metz qui comptait près de mille membres. Il était alors aussi responsable de l’agitation-propagande à la cellule communiste du dépôt de Metz-Sablon (Exploitation) rattachée au rayon communiste de Metz-Montigny-lès-Metz et Saint-Julien-lès-Metz qui regroupait alors sept cellules et environ cent-cinquante membres. Marié avec Emma Feus, il avait des enfants.