Par Justinien Raymond, Julien Chuzeville
Né le 20 mai 1877 à Bordeaux (Gironde), mort le 18 février 1964 à Caudéran (Gironde) ; commis aux écritures ; militant socialiste, du Parti ouvrier puis de la SFIO ; minoritaire « longuettiste » pendant la Première Guerre mondiale.
Alexandre Lavigne était un des deux enfants du militant guesdiste bordelais Raymond Lavigne et de sa femme, Marguerite Joffre. Il fut, comme son père, un militant de la fédération du POF de la Gironde, et il participa aux congrès nationaux de 1897 et 1898, et au congrès international de Londres (1896).
Bien qu’ayant été réformé en 1899 pour tuberculose pulmonaire, il fut mobilisé dans le service auxiliaire en septembre 1915.
Boris Souvarine le rencontra aux Invalides pendant la Première Guerre mondiale ; il était alors militant de la SFIO et membre de la minorité autour de Jean Longuet et des militants de la Fédération de la Haute-Vienne. En 1916, Alexandre Lavigne participa à la création de la revue oppositionnelle Le Populaire, qui devait devenir plus tard le journal de la SFIO.
Il fut démobilisé le 22 janvier 1919. Il habitait alors à Paris au 67, quai de Valmy (Xe arr.).
En 1930, il vivait à Bordeaux, 154 rue du Palais-Gallien. Il se maria le 19 novembre 1949 à Bordeaux avec Madeleine, Gabrielle, Valentine Rebersat (s’agit-il de la sœur de Marcelle Rebersat ?).
Par Justinien Raymond, Julien Chuzeville
SOURCES : Comptes rendus des congrès. — Claude Willard, Les Guesdistes, op. cit., p. 630. — Boris Souvarine, Feu le Comintern, Le Passager clandestin, 2015. — Le Populaire du 25 février 1930. — Archives de la Gironde, fiche matricule 1 R 1126 705. — État civil de la Gironde.