BERNARD Émile, Gilbert, Auguste

Fils d’un sacristain, Émile Bernard fut secrétaire du Comité d’action syndicaliste (CAS) de Tours (Indre-et-Loire) en 1947, et secrétaire adjoint du Syndicat indépendant des travailleurs des chemins de fer de Tours-Saint-Pierre (Fédération syndicaliste des cheminots) dont la déclaration officielle fut faite le 31 décembre 1947 ; ce syndicat devint, quelques jours après, le Syndicat confédéré Force ouvrière. Il fut élu trésorier le 7 mars 1951 puis membre de la commission des conflits de l’Union Sud-Ouest en 1952, avant d’être réélu en juin 1954. Sous-chef de bureau de gare, il participa en juin 1956 à Mulhouse et en mai 1958 à Nice aux congrès de sa fédération. Au cours du dernier congrès, il fut élu membre suppléant du conseil national de sa fédération. Lors de l’élection, le 2 mai 1957, par le conseil d’administration, d’un secrétaire d’union pour remplacer numériquement Albert Roques partant en retraite, Émile Bernard fut candidat à ce poste. Il obtint 4 voix sur 28 suffrages exprimés et ne fut donc pas élu.
En 1960, il fut élu ou réélu membre du bureau de la Section technique Exploitation de l’Union Sud-Ouest.
Il fut également secrétaire adjoint de l’Union départementale d’Indre-et-Loire.
Émile Bernard s’était marié en septembre 1938 à Mauprevoir avec Thérèse Gallois.