ROMAND Jean, Étienne, Aldegrain

Demeurant à Paris, 11, rue Buzelin (XVIIIe arr.) ; Jean Romand était marié, père de deux enfants ; et employé comme ajusteur.
Pendant le 1er Siège, il était simple garde dans une compagnie de marche du 77e bataillon. Après l’armistice, il reprit son travail à la compagnie du chemin de fer de l’Est. Le 14 avril 1871, il fut contraint, dit-il, de reprendre son service. Il fut envoyé à Asnières et y resta jusqu’au 17, jour où il fut fait prisonnier.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient bons. Condamné, le 22 mars 1872, par le 19e conseil de guerre, à quatre ans de prison et dix ans de privation des droits civiques, il obtint la remise du reste de sa peine le 16 janvier 1875, les dix ans de privation des droits civiques étant maintenus.