Par Marie-Louise Goergen
Né le 4 juillet 1902 à Plougonven (Finistère) ; cheminot ; membre du conseil syndical de l’Union des syndicats de la Région Sud-Ouest ; secrétaire adjoint du syndicat de Paris-Sud-Ouest ; soupçonné par la police d’être un propagandiste communiste.
Jean Ropars, fils de cultivateurs, était employé à la SNCF depuis le 1er juillet 1929 et fut occupé au service électrique de la Région Sud-Ouest. Membre, depuis 1938, du conseil syndical de l’Union des syndicats de la Région Sud-Ouest, il fut nommé archiviste de cette Union à son congrès du 2 février 1944. À partir du 21 janvier 1944, il fut également secrétaire adjoint du syndicat de Paris-Sud-Ouest.
En décembre 1941, la police le soupçonna d’être à l’origine d’une « recrudescence de la propagande communiste à la SNCF notamment parmi le personnel du service électrique de la Région Sud-Ouest », mais l’enquête effectuée à son sujet « ne donna aucun résultat ».
Marié et père de trois enfants, Ropars habitait pendant de nombreuses années au 73, avenue Jules Coutant à Ivry-sur-Seine, avant de déménager, en juillet 1943, au numéro 80 de la même rue.
Par Marie-Louise Goergen
SOURCES : Arch. PPo, dossier RG n° 72.672 (note de mars 1944 et fiche de septembre 1944. — État civil.