BERNARD Georges, Augustin [Seine]

Georges Bernard vit le jour au 322, rue de Paris à Montreuil au domicile de ses parents. Il était le fils d’Henri Bernard, greneur, et de Louise, Julie Lombard, brodeuse.

Il épousa en janvier 1904 à Paris (XIe arr.) Clémence, Augustine Bernard. Il était alors employé de commerce. Le couple eut trois enfants : Robert en 1905, Liliane en 1908 et Roland en 1913.
Domicilié 8, rue des Chasses à Gentilly (Seine, Val-de-Marne), employé à compagnie de chemins de fer du Paris-Orléans, Georges Bernard était facteur mixte à la gare de Paris-Denfert. Il fut trésorier adjoint du syndicat des cheminots de Paris PO en 1919.

En 1923, il était membre du bureau de l’Union des syndicats unitaires du réseau PO et fut l’un des signataires de la motion d’unification du réseau PO publiée dans l’Humanité du 25 octobre 1923. Les autres unitaires signataires étaient Henri Boirie, Louis Bert, Gustave Portal et Rousseau. Le bureau confédéré de l’Union PO avait également signé la motion, les signataires étaient Maurice Sauvé et Émile Sauvé, Robert, Penot et Perussié. Georges Bernard dut suivre Bert et Boirie qui rejoignirent les confédérés puisqu’il fut en 1926-1928, trésorier général de l’Union des syndicats confédérés du Paris-Orléans (Voir Roger Liaud), ce que confirma plus tard Maurice Sauvé.

En avril 1935, il était trésorier général de l’Union unifiée du syndicat du PO et fut noté sur une note de police du 7 décembre 1941 comme franc-maçon, membre de la loge L’Eugène Fournière de la Grande loge de France, ayant été 2e surveillant en 1933.

Il était présenté comme sympathisant de la SFIO.

Georges Bernard devait être parent de Georges, Augustin Bernard, militant socialiste de Paris né quinze ans avant lui.