Par André Balent
Professeur au collège de Perpignan (Pyrénées-Orientales), F. Lissorgues fut, le 3 mai 1896, l’un des élus de la fédération socialiste des Pyrénées-Orientales (POF) à la municipalité de Perpignan (liste de coalition radicaux-POF). Candidat de la fédération socialiste des Pyrénées-Orientales aux élections sénatoriales du 21 février 1897, il fut battu : il obtint 37 voix contre 140 à Élie Delcros, radical-socialiste, 115 à Édouard Rolland, opportuniste et 178 à Escanyé, opportuniste (au second tour, Delcros fut élu).
En mai 1898, Félix Lissorgues fit partie de la minorité scissionniste de la fédération socialiste, qui refusa le maintien de la candidature de Justin Alavaill au second tour des élections législatives, prétextant qu’elle constituait un manquement à la « discipline républicaine ». La minorité constitua, en 1899, l’union socialiste des Pyrénées-Orientales qui adhéra au PSF.
Par la suite, Lissorgues dut quitter Perpignan, car il disparaît de la scène politique roussillonnaise.
Par André Balent
SOURCE : Horace Chauvet, La Politique roussillonnaise de 1870 à nos jours, Perpignan, 1934.