Par Jean-Pierre Besse, Annie Pennetier
Né en 1876 à Vierzon (Cher) ; ouvrier mouleur de cuivre ; syndicaliste CGT ; militant socialiste.
Fils de Joseph Majot ouvrier pointier, et de Marie Ernestine Colas, Jean né Colas fut reconnu par son père lors de son mariage le 2 mai 1881 à Vierzon-Village ; sa soeur Hélène naquit le 28 juillet 1879. Militant socialiste blanquiste, son père quitta Vierzon en 1886, inquiété pour ses idées socialistes révolutionnaires et sa participation à la grève des pointiers. La famille s’installa à Paris XXe arrondissement, 114 boulevard de Ménilmontant.
Jean Majot travaillait comme ouvrier mouleur en cuivre. En 1898, les 24-25 septembre à Rennes (Ille-et-Vilaine), il assista comme délégué au 7e congrès national de la Fédération nationale des ouvriers métallurgistes de France, puis du 26 septembre au 1er octobre au Xe congrès national corporatif — 4e de la CGT. Il y remplaçait son père et représentait l’Union des ouvriers métallurgistes de l’Oise et la Chambre syndicale des ouvriers métallurgistes de Vierzon (Cher).
Majot père ou fils ? fit partie du comité de la grève générale nommé par le XIe congrès national corporatif tenu à Paris en septembre 1900. Il est noté comme « blanquiste » (cf. Arch. Nat. F7/13 933).
Par Jean-Pierre Besse, Annie Pennetier
SOURCES : Comptes rendus des congrès.