MALLARDÉ L.

L. Mallardé assista comme délégué au XIVe congrès national corporatif — 8e de la CGT — et à la conférence des Bourses du Travail tenus à Bourges du 12 au 20 septembre 1904. Il y représentait la Fédération des tabacs dont il fut le secrétaire. Au XVe congrès, Amiens, octobre 1906, délégué de l’union nationale des manufactures de tabacs de France, il signa la motion Keufer de neutralisme syndical — Voir Auguste Keufer. Il assista également au XVIe congrès, Marseille, octobre 1908, au XVIIe congrès, Toulouse, octobre 1910, au XVIIIe congrès, Le Havre, septembre 1912..

Secrétaire du syndicat CGT des ouvriers et ouvrières des Tabacs de Paris, L. Mallardé ne paya plus les cotisations de son syndicat à sa fédération depuis 1920. Menacé d’exclusion, ce syndicat se mit à jour au début de 1922.

L. Mallardé continua à marquer son opposition à la direction de sa fédération en constituant une section fédérale des ouvriers et ouvrières des manufactures de tabacs de la Seine. Cette structure ne fut pas reconnue ni par sa fédération, ni par le bureau de la confédération CGT.

Après une tentative de création d’une fédération des techniciens des manufactures de tabacs, L. Mallardé rentra dans les rangs.

En octobre 1909, un responsable syndical nommé Mallardé, de la Fédération des Tabacs, collaborait à L’Action ouvrière, organe du Comité de l’union syndicale, qui prônait "un syndicalisme sans politique" et dont les principaux responsables étaient Eugène Guérard, Louis Niel, Rossel Montélimard... S’agit-il de L. Mallardé ?