MARC-GUYAZ Paul [né GUYAZ Paul, Marc]

Résidant à Lyon, successivement 77, avenue de Saxe, et 6, quai Saint-Clair, membre de la commission de surveillance des prisons de Lyon et de la Chambre syndicale des comptables.

Paralysé des deux jambes, intelligent et instruit, Marc-Guyaz exerçait la profession de teneur de livres pour plusieurs maisons de commerce. Il joua un rôle important dans la grève des apprêteurs en juin 1878.

Personnalité radicale, lié au conseiller municipal Chapitet, il représentait bien ces radicaux de gauche lyonnais soucieux de ne pas se couper de la classe ouvrière. À ce titre, il fut l’un des organisateurs du congrès ouvrier de Lyon de 1878 et y figura comme délégué des apprêteurs. Il s’affirmait socialiste et libre penseur et son influence sur les travailleurs lyonnais fut renforcée par la fondation d’un journal La Réforme sociale, organe des intérêts ouvriers.
Avec le rédacteur du Réveil lyonnais Tony Loup, il adressa par télégramme le 18 août 1881 à Victor Hugo une demande de soutien à Bonnet-Duverdier, victime de calomnies pendant la campagne électorale.