Ouvrier verrier. Militant syndicaliste de tendance libertaire à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Gérant du Cri populaire (1906), il fut traduit à ce titre ou en raison de son action propre plusieurs fois devant les tribunaux notamment pour propagande antimilitariste. Il collabora à la Vie sociale puis à la Voix sociale et attaqua fréquemment Varède (après son évolution vers le socialisme électoral), Rathké, le Parti socialiste unifié, etc. Il prôna l’abstentionnisme électoral dans de nombreux articles.
Mariatte fut le secrétaire d’une section de l’AIA (Association Internationale Antimilitariste) constituée à Nancy à la Bourse du Travail et qui groupait soixante-dix membres au nombre desquels Beaurieux, Coffigny, Collongy, Gaertner, Humbert, Ludmann, Marchal, etc.
Mariatte disparut pendant la guerre de 1914.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13 567 et F7/13 608. — Le Cri populaire, 18 janvier 1908 (photo).