MARIN Auguste, Marius

Né le 30 septembre 1861 à Gémenos (Bouches-du-Rhône) ; mort à Marseille en août 1904. Après avoir fait ses études à Marseille, A. Marin se lança dans le journalisme et il appartint au groupe « Les Jeunes » qui, en littérature et en art, avec Jean Lombard et Théodore Jean, se voulaient révolutionnaires. Pourtant, en 1880, une visite à Mistral et Roumanille le conduisit à adhérer au Félibrige, mais ce fut pour y combattre les orientations conservatrices et catholiques. C’est dans ce but qu’il fonda l’« Armana marsilhes » en 1888, de nuance républicaine très avancée et souvent anticléricale, par opposition à l’« Armana provençou » de Mistral et des félibres arlésiens. Sous le pseudonyme de Garlabon, il y donna des chroniques où il se fit l’écho des revendications sociales de l’époque.
En 1890, il s’installa à Paris où il collabora au Journal, au Gil Blas et à différents journaux tout en demeurant correspondant du journal socialiste marseillais successeur de la Jeune République, Le Petit Provençal. Et c’est dans une optique proudhonienne qu’il fut, en 1892, un des trois signataires — avec Maurras et Amouretti — du fameux manifeste fédéraliste à la « Natioun provençala ». En 1903, il épousa la fille de l’ancien journaliste de l’Égalité, Pollio. Nommé administrateur de l’asile départemental de vieillards de Marseille, il mourut un an après.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article83014, notice MARIN Auguste, Marius , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 30 mars 2010.

SOURCES : Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Biographies. — Julian et Fontan, Anthologie du Félibrige, t. II, 1924.

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