Couturière à Marseille, déléguée de la chambre syndicale des ouvrières de Marseille, elle assista à la troisième session du congrès ouvrier socialiste de France qui se tint à Marseille du 20 au 31 octobre 1879. Elle avait fait partie de la commission d’organisation du congrès.
Elle intervint au cours de la séance du 23 octobre des chambres syndicales pour déclarer qu’à son avis l’émancipation des femmes se ferait par les chambres syndicales qui, bien organisées avec caisse de retraite et bureau de placement, seraient le point de départ pour réaliser les réformes réclamées par les prolétaires.
D’opinions modérées, opposée à Marie Graves et, surtout, en rivalité avec L. Tardif pour la nomination de gérante appointée de la chambre syndicale, elle groupera une majorité qui décidera la dissolution de la chambre en mars 1880 (Voir Graves Marie et Tardif Louise).
SOURCES : La Jeune République, 1879-1880. — Compte rendu du congrès.