MARTINET Léon

Né à Neuville (Aube) ; instituteur puis employé ; syndicaliste de Paris ; militant socialiste de Paris puis d’Indre-et-Loire.

Instituteur puis employé au Mont-de-Piété à Paris, Léon Martinet fut l’un des principaux dirigeants de la FTSF après 1890 : il siégea dans ses instances dirigeantes (Comité national, CA de l’UFC) et la représenta au Secrétariat national du Travail en 1892, à la LARCRS au Comité général du Parti socialiste en 1899 et au Congrès de Bruxelles de la IIe Internationale.

Installé dans le XVIIIe arr. de Paris depuis 1890 environ, il habitait 9 rue d’Orsel. Désigné par les groupes du XVIIIe qu’il animait, par 106 voix sur 108 pour porter les couleurs de la FTSF en 1893 à Clignancourt, il fut battu par le conseiller sortant Rouanet (il obtint 1 821 voix sur 20 045 inscrits). L’année suivante il s’inclina devant Fournière pour lequel il avait refusé de se désister. En 1896 il se présentait comme délégué cantonal, administrateur du patronage laïque et secrétaire général de la Chambre syndicale des employés avec le soutien d’un comité électoral de plus de 600 membres aux élections municipales dans le quartier de la Goutte-d’Or, il recueillit 2 303 voix sur 10 025 inscrits.

Principal rédacteur du journal L’Eclaireur de l’Ouest, fondé aux environs de 1890, il fut candidat socialiste lors des législatives de 1898 (2e circonscription de Tours) , en 1906 (2ème de Tours), sous les couleurs du PSF, et 1914 (3e de Tours) avec l’étiquette SFIO. Il obtint alors 2001 voix au premier tour et 2343 au second.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article83126, notice MARTINET Léon , version mise en ligne le 29 mai 2017, dernière modification le 23 janvier 2019.

SOURCE : Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes III, op. cit., p. 170-173. — Michel Offerlé, Les socialistes et Paris, 1881-1900. Des communards aux conseillers municipaux, thèse de doctorat d’État en science politique, Paris 1, 1979.— Notes de Louis Botella.

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