MONDON

Menuisier. Militant syndicaliste lyonnais, il fut délégué avec Claude Choux, par sa chambre syndicale, au congrès constitutif de la Fédération nationale des syndicats (Lyon 11-16 octobre 1886). Il participa aux travaux de la commission chargée d’élaborer la résolution sur les rapports entre capital et travail et intervint le 11 octobre à la tribune pour recommander la constitution immédiate de la fédération. Auteur de deux rapports (non lus faute de temps) sur la réduction de la journée de travail à huit heures et sur la nécessité de socialiser les moyens de production, il fit partie de la majorité révolutionnaire du congrès. Au lendemain du congrès, il participa à une vigoureuse campagne destinée à dénoncer, à la Croix-Rousse, les syndicalistes réformistes du syndicat des tisseurs de la rue Donnée qui, avec l’appui des pouvoirs publics, attaquaient les résolutions votées.