MONOT Henri [MONOT Jean, Henri]

Henri Monot prit une part active à tous les mouvements d’organisation ouvrière CGT à La Guerche (Cher). En 1899, il aida à la reconstitution des syndicats bûcherons, bien qu’il fût alors très jeune. Il occupa les fonctions de secrétaire, puis de président du syndicat des bûcherons de La Guerche. En 1903, il fut condamné pour sabotage « dans les bois ». L’année suivante, au congrès d’Auxerre, il fut nommé membre de la commission de contrôle de la Fédération des bûcherons, poste qu’il conserva jusqu’à sa mort. Il prit part à tous les congrès de bûcherons et « sa parole quelquefois mordante, mais toujours franche et loyale, était très écoutée ». (Le Travailleur de la Terre, novembre 1908).
En 1907, Monot était secrétaire de la Bourse du Travail de La Guerche fondée en janvier 1906 et adhérente de la CGT. Le 26 juillet 1908, il succéda à Pinon démissionnaire qui l’avait remplacé. Il mourut trois mois plus tard.
Voir Jouannet L., Pinon et Chevriot G. Voir également Campanaud et Dumont qui l’assistaient à la Bourse en 1907.
Monot fut enterré civilement à La Guerche en présence de nombreux travailleurs et de Mauger, représentant la Fédération nationale des bûcherons.
H. Monnot se confond peut-être avec Monnot qui représenta le syndicat des bûcherons de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) au 2e congrès de la Fédération, tenu à Nevers (Nièvre) le 30 août 1903.
Il est selon toute vraisemblance le frère aîné d Henri Monot qui fut secrétaire adjoint de la Fédération unitaire de l’agriculture.