NURY Alfred

En août 1899, Alfred Nury était président du syndicat international des ouvriers maçons de Marseille. Puis à partir d’avril 1901 au moins, il exerça la fonction de secrétaire de ce syndicat.

Il fut à l’origine de la création à Marseille de la Fédération nationale des ouvriers maçons, tailleurs de pierres, plâtriers, cimentiers, carreleurs, terrassiers similaires dont le congrès constitutif eut lieu du 28 avril au 2 mai 1902 à Marseille. Il en devint son premier secrétaire général.

L’année suivante, cette fédération tint son congrès national à Vichy (Allier). Son développement entraîna une vive réaction d’A. E. Cornette, secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats ouvriers de l’Industrie du Bâtiment. L’Ouvrier syndiqué, organe officiel de l’Union des chambres syndicales ouvrières des Bouches-du-Rhône et de la Bourse du travail de Marseille au sein desquelles Alfred Nury exerçait la fonction de conseiller, publia, dans son numéro du 15 octobre 1903, la lettre de protestation de A. E. Cornette qui contesta à la fédération dirigée par Alfred Nury le droit de représenter différentes professions du Bâtiment.

Alfred Nury assista comme délégué au XIVe congrès national corporatif — 8e de la CGT — et à la conférence des Bourses du Travail tenus à Bourges du 12 au 20 septembre 1904. Il y représentait la Fédération de la Maçonnerie, en sa qualité de secrétaire général.

En juillet 1907, la Fédération de la Maçonnerie, avec ses 3.000 adhérents, intégra ou réintégra la Fédération du Bâtiment.

Alfred Nury continua à militer au sein de son syndicat au moins jusqu’en février 1908.