Par Yves Lequin
Né le 13 décembre 1854 à Gevrier (commune de Cran-Gevrier) en Haute-Savoie, mort le 13 octobre 1930 ; ouvrier typographe ; syndicaliste de la Loire ; socialiste.
Typographe, Antoine avait participé à la fondation de la Fédération française des travailleurs du livre en 1886.
Installé à Saint-Étienne, militant syndical, Antoine Pacoret participa, en 1889, à la création de la Bourse du Travail de Saint-Étienne, aux côtés de Jules Ledin, et devint son trésorier ; il conserva ce poste pendant une douzaine d’années, sous des secrétaires successifs ; en avril 1901, quand il fallut donner un successeur à Gilbert Cotte démissionnaire, c’est Pacoret qui fut choisi ; socialiste modéré, il fut préféré à Forissier, le candidat des syndicalistes révolutionnaires, et confirmé dans ses fonctions en septembre 1903, quand l’autre secrétaire, Ranvier, céda la place à Julien. Honnête homme, dévoué, il représentait à la Bourse l’élément réformiste, et, tout en assumant correctement ses fonctions, semble s’être tenu à l’écart, à partir de 1907-1908, des campagnes antimilitaristes auxquelles participèrent activement les autres dirigeants de la Bourse. Dirigeaient la Bourse avec lui en 1911 : Mongour D. et Peyrache J.-M. Voir Julien et Dumas Et.
Vers 1920, il travailla à l’imprimerie du Mémorial de la Loire et de la Haute Loire à Saint-Etienne.
Il a été inhumé religieusement.
Il se maria en 1915 mais n’eut pas d’enfants. Son frère était un syndicaliste actif de Haute-Savoie, responsable de la Bourse du Travail d’Annemasse.
Par Yves Lequin
SOURCES : Arch. Nat. F7/ 13 567. — Arch. Dép. Loire, 93 M 58. — Mémorial de la Loire et de la Haute Loire, 16 octobre 1930, p. 3. -Renseignements communiqués par sa famille en 2010.