PARICH Pierre, Vincent, Jacques (écrit parfois PARRICH Pierre)

Fils de Pierre Parich , cordonnier, 23 ans, et Lucie Mourages, sans profession, 19 ans, Pierre Parich se maria le 22 mai 1872 avec Julie, Grazie Benezet (née le 29 mai 1851) à Saint-Jean-Pla-De-Corts. Le couple partit à Marseille vers 1873.
En octobre 1885 Pierre Parich demeurait au 24 avenue d’Arenc à Marseille et il était le nouveau gérant du journal Le Petit Montagnard imprimé 5 et 3 rue Chevalier-Roze par Achard et compagnie. Le premier numéro parut le 6 septembre 1885.

La police trouvait qu’il travaillait fort peu de son métier de cordonnier et qu’il s’occupait plutôt de politique et avait la réputation de fréquenter assidûment les débits de boissons. Il était, disait la police, sans ressources.
Militant socialiste à Marseille après avoir été le gérant du journal Le Socialiste de Montpellier, Parich fut candidat aux élections législatives de 1885 dans les Bouches-du-Rhône sur la liste Guesde, Cadenat, Lombard, et obtint 566 voix. En 1886, il adhéra, dès sa fondation, à l’Union socialiste révolutionnaire de Marseille, de tendance guesdiste. Mais, deux ans plus tard, il rejoignit les possibilistes, passa à La Voix du Peuple et soutint la candidature de Félix Pyat.
Il était père d’une fille née en 1874, Julie, Marie Parich. À son mariage avec Michel Parayre en avril 1896 à Saint-Jean-Pla-De-Corts (Pyrénées-Orientales), Pierre Parich était dit décédé.