PASQUIER Émile.

Né à Jaignes (Seine-et-Marne) en 1847), ouvrier peintre-émailleur, Émile Pasquier fabriquait des vitraux pour les églises. Secrétaire général de la Fédération nationale de la Libre Pensée, franc-maçon, il siégea au Conseil de l’Ordre du Grand-Orient. En 1895, il était Vénérable de la loge « Le Travail et les Vrais amis fidèles » dont le temple était rue Payenne, IIIe arr. Il démissionna de ses fonctions en 1898. Candidat au conseil municipal en 1896 dans le quartier Saint-Merri, IVe arr., il ne fut pas élu ; il était également président du chantier du IVe arr. de la Chevalerie du Travail française. Il fut un des représentants de la fédération républicaine-socialiste de la Seine au banquet de Saint-Mandé, le 30 mai. Il fut également secrétaire de la Chambre syndicale de la peinture et gravure sur verre. Candidat aux élections municipales du Comité Républicain socialiste du quartier Saint-Merri (Paris, IVe arr.), adhérent à la Fédération républicaine socialiste de la Seine, en 1896, il obtint 16,78 ù puis 29,4 % des voix des électeurs inscrits. En 1900, il fut candidat socialiste indépendant investi et recueillit 12,26 % des suffrages des électeurs inscrits. Une note de police le domiciliait 7 rue des Ecouffes, qui était en 1896, le siège d’un temple maçonnique.
Pasquier fut délégué aux congrès des salles Japy (1899) et Wagram (1900) par des groupes des IVe et VIe arr.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article84093, notice PASQUIER Émile. , version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 30 mars 2010.

SOURCES : Compte rendu des congrès de 1899 et 1900. — M. Dommanget, La Chevalerie du Travail, op. cit.. — Michel Offerlé, Les socialistes et Paris, 1881-1900. Des communards aux conseillers municipaux, thèse de doctorat d’État en science politique, Paris 1, 1979.

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