PENET Joseph, dit GIRIAC

Par Maurice Moissonnier

Né à Saint-Sauveur (Isère) le 13 juillet 1844 ; marié, divorcé ; cordonnier, 30, rue Louis, à Villeurbanne, puis, 59, route de Crémieu, à Lyon ; militant socialiste.

De caractère assez vif, Penet connut une jeunesse agitée.
En novembre 1865 le tribunal correctionnel de Saint-Marcellin (Isère) lui infligea une amende pour injures envers gardes champêtres et, le 3 mars 1866, la même juridiction le condamna à dix jours de prison pour coups et blessures.
Il séjourna à Grenoble du 15 juillet 1892 au 20 avril 1893 après avoir quitté sa femme pour vivre maritalement avec sa nièce dont il eut, le 5 septembre 1892, un enfant.
C’est sans doute pour fuir les poursuites de ses créanciers qu’en s’installant à Lyon il se cacha sous le nom de Giriac, mais la police, soupçonneuse du fait des relations de Penet le surveillait.
Le 20 novembre 1893, une perquisition amena la découverte à son domicile d’une brochure de Kropotkine : Un siècle d’attente, 1789-1889 et d’une brochure de Bakounine : Dieu et l’État. Cette découverte détermina l’inscription de Penet sur les listes d’anarchistes en surveillance.
En fait, Penet ne cachait pas ses sympathies socialistes et demeura étranger au mouvement libertaire.
Le 22 juillet 1894, après l’assassinat du président Sadi Carnot à Lyon, il écrivit au préfet du Rhône et obtint d’être rayé des listes de surveillance.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article84202, notice PENET Joseph, dit GIRIAC par Maurice Moissonnier, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 30 mars 2010.

Par Maurice Moissonnier

SOURCE : Arch. Dép. Rhône, 4 M 19.

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