PERRIER Fernand, Maurice (écrit parfois PERIER Fernand)

Fils d’un ajusteur, Fernand Perrier, 1m77, cheveux châtains, yeux bleus (matricule militaire), réformé pour des problèmes physiques en 1898, socialiste militant et trésorier du syndicat CGT de la Voiture de Sotteville-lès-Rouen de 1911 à 1914, assista au XVIIIe congrès national corporatif — 12e de la CGT tenu au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) du 16 au 23 septembre 1912.

Le dimanche 19 octobre 1913, il participa au congrès du Havre, constitutif de l’Union départementale de Seine-Inférieure et fut élu archiviste du bureau qui comprenait Pierre Grandin, secrétaire - Albert Hodebourg, secrétaire adjoint - Émile Choix, trésorier - Fernand Capelier, trésorier adjoint.

Lors du 2e congrès, tenu à Rouen le 22 mars 1914, il intervint à plusieurs reprises notamment comme rapporteur de la commission de révision des statuts et fut réélu archiviste comme l’ensemble du bureau.

Mobilisé dans les services auxiliaires de l’infanterie du 10 juillet 1915 au 1er février 1919, il se retira 16 rue Damiette à Rouen.

Fernand Perrier s’était marié à Drosay près de Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) avec Louise Videcoq le 20 avril 1901. Père de trois enfants, il migra au Havre en 1921 où la famille habitait 25 avenue de Normandie. Il se remaria à Rouen le 31 juillet 1937 avec Madeleine Mettais.