PESSEY Ferdinand (ou PEYSSET Ferdinand ?)

Né vers 1826 ; marié, Pessey vivait en concubinage, à Besançon (Doubs), avec une femme dont il avait quatre enfants. Il prit une part active à la révolution de 1848 et eut toujours depuis lors une activité politique ou syndicale. Il assista comme délégué aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876. Il représentait la chambre syndicale des ouvriers du bâtiment et la coopérative de secours mutuels des jardiniers de Besançon. Pessey intervint le 4 octobre et préconisa la création de chambres syndicales agricoles.
Voir Grosrenaud Eugène.
Pessey se disait sculpteur marbrier ; en réalité il était tailleur de pierre. Il ne trouvait pas de travail à Besançon même, du fait de sa participation à la révolution de 1848 et de ses activités politiques et sociales. Il était l’un des organisateurs des chambres syndicales de la ville et des prud’hommes, mais ces derniers l’avaient éliminé. Il avait créé également un Cercle des travailleurs mais qui n’eut qu’une existence éphémère. Pessey aurait été soutenu par le directeur du journal La Fraternité, qui prêta le concours de sa publicité au congrès de Paris, et par un banquier (?).
En 1877, Pessey tenta de fondre les trois sociétés de secours mutuels existantes en une caisse de retraite analogue à celle qui existait à Lyon et à Dijon.
Du 28 janvier au 8 février 1878, Pessey assista à la deuxième session du congrès ouvrier qui se tint à Lyon.