Avocat à Nîmes (Gard), Peyron collabora à la Revue socialiste dont il avait été un des fondateurs, et milita pour le socialisme dans le Gard, dès 1890, dans le sillage et dans l’esprit de Numa Gilly. Après avoir contribué à créer la fédération socialiste du Gard en 1893, il la quitta, fut candidat malheureux aux élections législatives de la fin de 1893 dans la 2e circonscription de Nîmes, et, plus tard, élu au conseil d’arr. E. Peyron a écrit quelques études sur Bazaine, la Guerre de 1870... Le 10 novembre 1913, il parla à l’Académie de Nîmes sur Le monument de Benoît Malon. — cf. Bibl. Nat. 8° Ln 27/57 706, Paris, 1914, 28 p.
SOURCE : Compère-Morel, Grand Dictionnaire socialiste, p. 633.