Par Yves Lequin
Mme Peysson était la veuve d’un républicain déporté après le coup d’État de 1851. En 1879, elle participa, avec Louis Jau et sa femme à la création d’une « Chambre syndicale des ouvrières réunies de Valence (Drôme) », qui fut le premier essai, dans la région, d’un regroupement d’une main-d’œuvre exploitée et particulièrement passive, en parallèle avec une organisation masculine analogue. Malgré son titre de présidente, Mme Peysson semble n’avoir été que le prête-nom de Mme Jau, personnalité particulièrement forte et autoritaire ; la tentative fut éphémère, et Mme Peysson est absente des années postérieures.
Par Yves Lequin
SOURCE : Arch. Dép. Drôme, 80 M I.