SAJOUS Albert, Jean (ou SAJOUX)

Albert Sajous vit le jour au 61, rue de Lyon à Mustapha (aujourd’hui un quartier d’Alger). Il était le fils de Lucien Sajous, né à Caharet (Hautes-Pyrénées), conducteur au chemin de fer de l’Est Algérien, et de Célestine, Baptistine Palomès, née à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Son nom est souvent orthographié Sajoux par erreur.
Il se maria le 16 avril 1921 à Voiron (Isère) avec Blanche Marguerite Hugonnard-Gandet. Employé au PLM puis à la SNCF au centre ferroviaire de Miramas (Bouches-du-Rhône), il travaillait au dépôt.

Suite à la démission de la municipalité Sauvaire (radicale-socialiste) en juin 1934, liée à des manifestations contre la mise en place d’un nouvel impôt, Albert Sajous fut candidat sur la liste communiste menée par Isidore Blanc lors des élections municipales organisées le mois suivant. Il obtint 400 voix sur un total de 923 suffrages exprimés au 1er tour (se plaçant 13e sur 21) et 582 voix sur 899 au 2nd tour (10e exæquo sur 19 - Édouard Gavaudan et Marius Sirvin avaient été élus dès le premier tour). Devenu conseiller municipal, il fut à nouveau candidat lors du renouvellement du conseil du 5 mai 1935. Sur une liste composée aux deux tiers de cheminots en activité, il fut gratifié de 618 voix sur 1 174 suffrages exprimés (12e sur 21) et réélu.

Suspendu le 12 octobre 1939 pour la durée de la guerre, Sajous fut déchu de son mandat par décret du 25 janvier 1940. D’après les listes électorales, il était domicilié au moins jusqu’en 1939 dans la section de la gare.

Il mourut à son domicile, rue Barbier Jauffret, à Miramas.